Présent à travers le monde, Piano propose des solutions d’Analytics et d’Activation dans le monde du digital marketing.
Piano Analytics, autrefois connu sous le nom d’AT Internet ou de XiTi, est une solution avancée de mesure de la performance des plateformes numériques (sites web, applications mobiles, …) conçu, développé et maintenu en France depuis près de 30 ans.
Sa mission est de fournir à ses clients les données et les insights nécessaires pour prendre des décisions éclairées et optimiser leurs revenus et leurs performances en ligne.
L'une des principales valeurs de Piano est, et a toujours été, l'innovation. L'entreprise investit continuellement dans la recherche et le développement pour proposer des solutions toujours plus avancées et adaptées aux besoins évolutifs de ses clients.
Acteur majeur de l'écosystème digital, Piano s'engage à accompagner ses clients dans leur transition vers une économie numérique toujours plus complexe et compétitive.
Piano a toujours attaché une grande importance à l'éthique et à la responsabilité sociale des entreprises. Dans un contexte où la protection de la vie privée et la sécurité des données sont des enjeux majeurs, Piano s'est engagé à respecter les plus hautes normes de transparence, d'intégrité et de protection des données personnelles de ses utilisateurs.
La prise en compte des enjeux climatiques suit la même logique. Si le numérique ne représente “que” 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, la croissance à 2 chiffres du secteur et l’avènement de l’IA risquent d'entraîner une hausse conséquente des émissions de CO2. Piano, en tant qu’acteur majeur du SaaS, a donc rapidement compris la nécessité de s’engager dans la lutte contre le changement climatique.
Mesurer et analyser son empreinte carbone afin de mieux comprendre quel impact son activité peut avoir sur l’environnement et quels sont ses postes d’émission les plus importants.
Identifier les principaux leviers d’actions qui lui permettront de réduire son empreinte carbone et de contribuer concrètement à la lutte contre le changement climatique.
Répondre aux exigences de plus en plus récurrentes de ses clients, soucieux de connaître l’impact des outils numériques qu’ils utilisent au quotidien ainsi que répondre aux critères environnementaux des appels d'offres.
Anticiper les futures réglementations environnementales auxquelles l’entreprise sera soumise dans les prochaines années, comme la CSRD, et être en mesure de transformer cette conformité en avantage concurrentiel comme ils ont pu le faire dans le cadre de la RGPD.
Comptabiliser son empreinte carbone dans le numérique et en particulier dans le SaaS peut s’avérer complexe. En s’appuyant sur notre outil et l’expertise de Traace, les équipes de Piano espéraient pouvoir obtenir la mesure la plus robuste possible. La priorité étant de comptabiliser les émissions générées par leur logiciel analytics.
Il s’agissait alors dans ce cadre d’identifier les émissions générées tout au long de la chaîne de développement et d’utilisation du produit, c’est-à-dire :
➡ le trafic généré par les utilisateurs finaux
➡ le cloud computing
➡ la maintenance
➡ l’usage fait de la plateforme par les clients
Comme pour la très grande majorité des logiciels SaaS, Piano héberge sa solution chez des prestataires externes. Jusqu’à aujourd’hui, ils devaient donc s’appuyer sur les données transmises par leurs hébergeurs pour quantifier les émissions de gaz à effet de serre générées par l’utilisation de leurs serveurs. Peu fiables, celles-ci ne leur permettaient pas d’avoir une vision claire de l’empreinte carbone liée au computing.
Pour résoudre ce problème, le choix a été fait de s’appuyer sur la méthodologie proposée par Boavizta, spécifique au Cloud Computing, qui permet de réaliser une estimation précise des émissions de gaz à effet de serre engendrées par l’utilisation des serveurs. Boavizta agrège des données open source d’émissions de CO2 liées à la création d’hardware pour le Cloud ainsi que sur l’usage de ce matériel. En croisant son taux d’occupation des machines avec les données de Boavizta, Piano a été en mesure d’avoir une estimation fine des quantités de CO2 générées par les serveurs qu’elle utilise et d’importer ensuite ces données dans le logiciel Traace.
Pour coller au maximum à la réalité, Piano a ensuite souhaité étendre son analyse sur les émissions générées en dehors de ses propres infrastructures. La difficulté étant de comptabiliser les émissions liées à l’utilisation de leur solution logicielle par les end-users.
Piano et Traace ont donc analysé, pour chaque requête effectuée par les utilisateurs :
➡ le temps d’exécution du code sur un terminal utilisateur
➡ le poids de la requête https transitant sur les réseaux avant d’arriver sur les serveurs
Cette méthodologie a permis de collecter des données précises qui sont ensuite associées au facteur d’émission correspondant sur la plateforme Traace et permet d’avoir une vision claire de l’empreinte carbone générée par le produit.
La granularité de cette approche a également permis d’associer, en fonction des lieux d’émission des requêtes https et de la localisation des serveurs, le mix énergétique correspondant à chaque pays et donc d’avoir une vision toujours plus précise de l’empreinte carbone du produit.
Le reste de l’empreinte carbone de la société a été comptabilisé via la mise en place de formulaires au sein de la plateforme Traace, permettant de collecter la donnée d’activité auprès des différentes parties prenantes internes et externes puis de la traiter automatiquement pour la transformer en équivalent carbone.
Le premier bilan carbone a été effectué avec l’appui des consultants Climat de Traace qui ont accompagné Piano dans la méthodologie de collecte et la configuration du logiciel, permettant aux équipes d’être ensuite totalement autonomes pour réaliser leur bilan carbone 2023.
La première observation réalisée par les équipes de Piano fut la différence notable entre les résultats obtenus via Traace et ceux du premier bilan carbone qu’ils avaient réalisé de manière artisanale, notamment sur les émissions générées par le produit.
Les données collectées puis traitées au sein de notre solution ont permis de visualiser les résultats de manière claire. Les tableaux de bord ont ainsi mis en évidence la part largement majoritaire du scope 3 et en particulier du produit dans les émissions de gaz à effet de serre de Piano France.
Les principaux postes d’émissions sont les suivants :
➡️ Produit : 74%
➡️ Déplacements domicile travail : 5%
➡️ Déplacements professionnels : 3%
Assez représentatif du secteur du numérique, le produit chez Piano représente donc près de 75% des émissions dont 80% sont liées au transit de données depuis les terminaux des utilisateurs vers les serveurs de l’éditeur.
Ces milliards de requêtes, provenant du monde entier, représentent la principale source d’émission et de facto, devraient représenter le principal levier de décarbonation de l’entreprise. Pourtant, comme toutes les entreprises dont le scope 3 représente la majeure partie des émissions, Piano est soumis à une difficulté majeure. Il s’agit du scope sur lequel il a le moins de marge de manœuvre directe.
Plusieurs solutions ont été identifiées par Piano afin de réduire son empreinte, à commencer par une optimisation de l’éco-conception du produit, notamment en matière de quantités d’informations envoyées dans la requête https collectée, puis traitée.
S’il reste difficile de réduire le volume des requêtes utilisateurs, Piano peut encore agir sur les ressources nécessaires pour les traiter. Les équipes Piano ont ainsi développé un eco-mode qui permet de réduire la durée de traitement de près de 60% via un algorithme qui identifie les valeurs distinctes dans un ensemble de données et évite de devoir traiter celles-ci dans leur ensemble.
Éduquer à terme l’utilisateur quant à son usage des données est également une option envisagée. Afin d'éviter aux utilisateurs de copier massivement des données qui pourraient servir à leur process internes, Piano a mis en place un système de data sharing permettant à ses clients d’avoir un accès direct à leurs datas sans passer par cette étape d'export / copie des données particulièrement énergivore.
Piano reste persuadé que les efforts menés pour réduire leur empreinte carbone sont à la fois bénéfiques pour l’environnement mais également pour leurs clients ainsi que leur santé financière. La sobriété énergétique, si elle est organisée et non subie, permet une optimisation des ressources profitables à l’entreprise et l’ensemble de ses parties prenantes.
L’analyse menée via Traace leur a permis de mieux analyser leurs sources d’émissions et d’identifier leurs axes d’amélioration ainsi que la marge de manœuvre dont ils disposent pour agir concrètement pour le climat.
Grâce à l’accompagnement de Traace, notamment dans le choix des méthodologies et des facteurs d’émissions, nous avons maintenant une vision fiable de notre impact environnemental, permettant de mieux répondre aux enjeux marché et réglementaire présents et à venir, ainsi que de nous projeter dans de nouvelles opportunités liées à ces sujets."
